29 mai 2011
(...)
On met le nez dehors, un vendredi ensoleillé, et on est réconcilié avec la vie. Pas qu'on était fâché, mais on est envahi par le sentiment viscéral qu'on a notre place dans le monde. Et puis, l'odeur du peuplier baumier nous émeut, comme chaque printemps.
On voudrait capter ce que nos yeux embrassent, on y arrive que partiellement mais ce n'est pas grave. On continue de mitrailler le paysage, de tenter de saisir les petits miracles.
On se dit: «je voudrais être photographe». On l'est un peu.
On est maladroit à rendre tout ça, mais on s'en fout!
Est-ce que ça se dit: je suis amoureuse de mon jardin»?
(Comment ça, v'là autre chose?)
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