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La grande maison jaune
13 mai 2008

Argh! Le fumier!

Qui dit printemps, dit épandage de fumier à la campagne. O_o

Oh, on pourrait dire que ça ne change pas grand chose à nos vies, mais nous serions en train de mentir! Voici les changements que le fumier nous impose:

  1. Interdiction formelle d'ouvrir les fenêtres pendant l'épandage si le vent souffle dans notre direction. Parfois, on ne sent rien de toute la journée grâce à des vents favorables, puis le vent tombe peu après le souper et c'est l'enfer. Il n'est pas rare de m'entendre crier «Alerte à la merde de vache!» vers 18h30 et de me voir courir dans toute la maison pour fermer les fenêtres. Qui osera dire qu'il ne se passe rien à La Grande Maison jaune, hein?
  2. Impossible d'étendre mon linge sur la corde. Ah, ça c'est cruel. Aujourd'hui justement, j'avais du lavage à faire et j'ai dû me résoudre à me servir de la sécheuse. Qui a envie d'enfiler un pyjama propre qui sent l'étable?
  3. Éviter de se laver les cheveux le matin, les jours d'épandage. Des cheveux propres ne sentent pas le bon shampoing longtemps après un passage sous les effluves corsées des bouses de vache. J'en sais quelque chose. Argh.
  4. Il faut prévoir de se laver les cheveux après une promenade en période d'épandage. C'est une nécessité ab-so-lue. Ce soir, ma promenade -si agréable d'ordinaire- a été (par moment) gâchée par des bourrasques puantes. HOU! J'ai bien pensé vomir à un moment donné. Quand je suis rentrée, j'ai raconté ça à mon père (rappellons que son pif n'est plus ce qu'il était), il a donc paru surpris que j'aie passé près de «vomir» (comme si j'exagérais...) jusqu'à ce que mon nouveau parfum se rende à ses narines! «ARGH! Tu pues la marde!» M'hein? Tu m'en diras tant! J'ai eu bien du mal à patienter le temps de l'épisode de Beautés désespérées avant de me ruer sous la douche. Et il va bien falloir que je lave mon linge, c'est trop épouvantable!
  5. Oh, il faut sii beau, mangeons dehors! ON OUBLIE! Mangeriez-vous avec une couche pleine sous le nez? Moi non plus. (Vous êtes d'accord mes petites Chéries, hein? Acquiescements sonores.)

***

- Qu'est-ce que ça sent dont? Ça sent pas très bon.

- (T'es trop poli mon amour, je dirais que ça sent le câlisse, mais je vais m'abstenir pour tes chastes oreilles...) hmmm, ouais, ça sent le caca de vache.

- Erk.

- Tu l'as dit, mon homme, tu l'as dit!

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Commentaires
C
Tout à fait d'accord avec toi, le fumier de vache comparé au lisier, c'est de la petite bière!!! Heureusement, il n'y a pas de porcherie près de chez moi! :P <br /> <br /> Parfois, mais c'est plutôt rare, on sent jusque chez moi des relents qu'on attribue au fumier de poulets. Mais on est pas tout à fait certain. Ce qu'on est sûr par contre, c'est que c'est horrible!! <br /> <br /> Dans quelques jours, ce sera terminé. Les dépôts auront séchés... Fiou! :)
J
Et encore, pour vivre à côté d'une ferme avec des vaches (d'où l'utilisation à l'année du sèche-linge, ne serait-ce qu'à cause de la poussière ambiante), je peux te dire que la bouse de vache sent bon (!) à côté du lisier qui est répandu dans les champs ici et qui est du caca de cochon ... pfff, irrespirable ! Mais étrangement, je n'ai pas la sensation que cela imprègne trop les vêtements si on ne reste pas 10 heures dans le vent défavorable (ou alors c'est qu'on finit par s'habituer à l'odeur !)
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