Un drôle de samedi
Tout commence... disons la veille, le vendredi. Nous avions planifié d'aller à Chicout. le lendemain matin tôt pour acheter un nouvel ordinateur.
Le samedi en question, nous nous levons de bonne humeur et après un petit-déjeuner rapido, nous sautons dans la voiture et nous nous rendons au centre commercial.
Roulement de tambour: nous avons acheté un magnifique MacBook* Pro sur lequel je pianote en ce moment même. Je suis très satisfaite de notre investissement. hem-hem. Ça s'est fait relativement rapidement. On a même eu le temps d'acheter des vêtements aux enfants en passant. :)
Oh. Premier fait cocasse, notre «représentant» s'est trompé sur un article en promotion. Nous y retournons pour obtenir notre rabais, mais la commis qui a effectué le retour a mal compris la correction. Son gérant l'a approuvé vite-vite en plus. D'un 30$ de rabais nous sommes passés à 100$ de rabais. Hon.
(Comment ça c'est pas cool de pas lui avoir dit? C'était pas moi, c'était D.!)
;)
Rien de très étrange jusque-là me direz-vous. Attendez la suite. Nous sommes allés bruncher chez Cora*. Là non plus rien qui sorte de l'ordinaire... mais une petite anecdote: j'ai échappé une saucisse à déjeuner sur mes pantalons, les tachant de graisse (irrécupérable, quelle poisse!).
Mon Cher-et-Tendre dira: «Une saucisse entre les jambes, ça tache!».
(J'ai presque ri aux larmes!)
***
Une fois à la maison, je m'empresse de déballer mon nouveau joujou. D. lui s'empresse d'aller promener Pinotte. Ses promenades ces temps-ci se font dans le champ, vers la montagne (enfin, on devrait dire colline, je sais...) et la forêt. Chemin faisant, il croise un voisin qui lui demande s'il a perdu un chien.
«Euh. non! Mon chien est avec moi!» Et le voisin de lui parler qu'il y a un petit chien apparemment égaré (ou qui a été abandonné) dans le bois et qui a trouvé refuge sous une cabane (un relais de motoneige). Un autre voisin -toujours des on-dit- l'aurait nourri les 2-3 derniers jours en allant à son propre chalet plus loin.
Là, on peut se demander deux choses: pourquoi le voisin (appelons-le Yvon) qui nourrissait le chien ne l'a pas ramené chez lui? Pourquoi l'autre (appelons-le Claude) ne l'a pas fait non plus?
Mais D., lui, avec son coeur d'artichaut(!) n'a pas pu résister à la bouille de ce petit chiot sympathique.
Oui, c'est lui que vous voyez sur la photo: Léo. (En référence aux taches de son pelage comme un léopard des neiges.)
Il l'a ramené à la maison. En fait, le chiot suit Pinotte comme si elle était sa mère. Il est venu me chercher pour me montrer sa découverte. Je crois bien que je suis tombée en amour. Les enfants aussi. Le chiot était probablement fatigué et affamé, mais il reste qu'il semble avoir un caractère très calme. Il est adorable. (Comparé à Pinotte qui est pas mal excitée, c'est reposant en tout cas.)
Même pas besoin de l'attacher, il reste dans les parages, va dormir dans la niche de Pinotte ou sous la galerie. Il se manifeste quand nous allons le voir, mais il ne fait pas mine de vouloir se sauver lorsqu'il est sans surveillance. Ça aussi, c'est reposant... Pinotte passe son temps à se sauver dès qu'elle en a la possibilité!
(Elle a d'ailleurs entraîné Léo dans une escapade lundi matin à 6h30. Gné.)
***
Il me présente donc Léo, mais il m'annonce aussi qu'il a trouvé un de nos chats, mort, près du ruisseau. Le gris foncé, un petit mâle farouche -qui je crois commençait à faire son territoire dans ma véranda depuis quelques temps. On va le chercher: pas de traces de blessures, pas de sang. Le chat a l'air de s'être endormi près du banc. La rigidité semble récente. Ce n'était pas mon chouchou, mais je ne lui souhaitais pas la mort.
Je suis perplexe.
Ça nous met à trois chats. Petitmini, Grippette, RocheNoire.
Je riais un peu des voisins qui disaient qu'ils valaient mieux en avoir beaucoup étant donné le roulement naturel... mais j'ai pas le choix de le constater par moi-même: depuis 3 ans, ça vient, ça part. Déroutant!
***
Et puis, comme si ce n'était pas assez de perturbations avec notre nouveau camarade poilu, voilà que D. vient nous dire qu'il y a un porc-épic dans un de nos arbres!
On y est allé en gang (les enfants avaient des amis).
Un gros porc-épic.
Yeurk! Ça pue! L'animal sécrète une odeur pour repousser ses prédateurs (comme si ses piquants ne siffisaient pas!) et c'est dégueulasse.
***
Les enfants, eux, capotaient. Littéralement.
«On a même pas besoin d'aller au zoo!»
***
- Mon amour, si tu veux garder Léo, ça ne me dérange pas, mais si tu ne veux pas le garder, pas question qu'il reste ici 2-3 semaines: tu sais comment je suis! Va le porter au refuge animal demain (dimanche). Pour les enfants aussi, avant qu'ils s'attachent.
- Je sais pas trop.
- Arrête de niaiser. Sois tu le veux, sois tu le veux pas. Mais moi, j'aime pas à moitié et je serai pas capable de m'en débarrasser si tu me le laisses à vue pendant plusieurs jours.
- *soupir* Oui, je sais comment tu es.
- Pourquoi tu l'as ramené d'abord?
- Tu l'as vu? Je pouvais pas NE PAS le ramener!